Investir dans une SCPI « Duflot »

Fonctionnement d'une SCPI « Duflot »
Les SCPI « Duflot » reposent sur la loi homonyme. Ces placements favorisent donc l’investissement locatif de biens immobiliers neufs ou restructurés (de l'ancien rénové) répondant à des exigences de performances énergétiques. Ces biens devront, par ailleurs, être loués pendant une durée minimale de 9 ans à des loyers inférieurs à ceux de marché (~20%). En retour, les investisseurs bénéficieront d’avantages fiscaux pour compenser le manque à gagner résultant de la mise en location de logements à loyers réduits.Il est possible de profiter de la loi Duflot entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2016.
Les avantages d'un investissement en SCPI « Duflot »
Appartenant à la catégorie des SCPI fiscales, les SCPI « Duflot » sont, avant tout, des placements utilisés afin de diminuer le montant d’impôts à payer. Elles offrent l'avantage à leurs porteurs de parts de pouvoir bénéficier d’une réduction d'impôts, répartie sur 9 ans, à hauteur de 18 % (29% en Outre-mer), laquelle est calculée sur la base de 95% de l'investissement, lui-même plafonné à 300 000€ par an. Par exemple : 5 000€ investis en SCPI « Duflot » génèreront une réduction d’impôts s'élevant à 855€ (5 000€ * 95% * 18% = 855€).Contrairement à un investissement en direct, les associés d'une SCPI « Duflot » ne sont pas dérangés par les préoccupations inhérentes aux placements immobiliers car un établissement assure la sélection et la gestion locative du parc immobilier. Enfin, une SCPI « Duflot » n'est pas un placement élitiste puisque le prix des parts est bien souvent de l’ordre de quelques centaines d’euros.
Les contraintes d'une SCPI « Duflot »
Le porteur de parts d'une SCPI « Duflot » se doit de conserver la totalité de ses parts jusqu’au terme de l’engagement de location de la SCPI. Aussi, en cas de revente ou de transfert de celles-ci, le nouvel acquéreur de parts perd les avantages fiscaux propres à ce placement financier.Le dispositif « Duflot » est, en outre, pris en compte dans le plafonnement des niches fiscales fixé à 10 000€/an depuis 2013.